Vous est-il déjà arrivé de ne plus reconnaître votre voix ? De sortir un son rauque comme « éraillé ou cassé » ? De vous lever le matin et de ne plus pouvoir parler ? Ou simplement une perte de la voix. En terme plus savant, c’est peut-être une laryngite ?
C’est une inflammation de la région localisée au niveau de la gorge et des cordes vocales, encore appelé le larynx. Elle peut s’accompagner d’une toux sèche, une sensation de gêne voire de la douleur.
Nous avons deux cordes vocales situées dans notre larynx. Ce sont leurs vibrations qui engendrent des sons. Si l’une des deux est lésée ou enflammée… Plus de son et donc, plus de voix. C’est ce qui se passe dans une laryngite.
On peut le voir par exemple, si on crie ou chante trop fort. Les cordes vocales, fortement sollicitées, vont se fatiguer et s’enflammer.
La nuit, le tonus musculaire se détend. Les cordes vocales peuvent être « titillées » (par exemple par des ronflements ou un nez légèrement congestionné) voire recouvertes de mucosités.
Au matin, elles sont légèrement très détendues et un peu « sales », ce qui se traduit par une voix rauque et légèrement enrayée. Les premières vibrations vont remettre tout en place, et c’est parti pour la journée !
Les symptômes seront divers et variés notamment en fonction de la cause. De manière générale, les signes présents sont :
Dans la majorité des cas, c’est une affection bénigne qui passe assez rapidement, au bout de 24 à 48 heures voire en quelques jours.
En revanche, cette extinction de voix, appelée laryngite par le corps médical, peut prendre différentes formes et nécessiter l’intervention d’un médecin. N’hésitez pas à consulter si nécessaire.
Les formes aiguës touchent principalement les enfants mais occasionnellement les adultes. En général, sa cause est virale.
Les formes chroniques surviennent après une exposition répétée à des produits irritants (tabac, vapeurs chimiques et toxiques, pollution, poussières, plâtre, farine, ciment, …). Par exemple, il n’est pas rare que les enseignants soient touchés suite à l’exposition des particules de craies présentes dans l’air ambiant ou une trop grande sollicitation des cordes vocales. De même, pour les boulangers qui manipulent de grandes quantités de farine.
Enfin, les présentations intermédiaires appelées « laryngite sous-glottiques », sont plus fréquentes chez les enfants. Elles surviennent pendant la saison hivernale.
Plus rarement, elle peut être l’arbre qui cache la forêt notamment.
Le corps envoie un/des messages, libre à chacun d’y réfléchir. Voici quelques pistes.
Au niveau alimentaire :
Dans votre quotidien :
Quelques petites astuces pour 3 à 4 jours maximum. Il est possible de combiner les différents modes d’utilisation
Le miel possède également des vertus apaisantes. Il s’agit d’un remède de grand-mère très simple mais qui a fait ses preuves depuis plusieurs décennies. Faire plusieurs fois par jour des gargarismes avec de l’eau tiède, du miel de romarin ou de thym.
Un citron pressé, de l’eau chaude par-dessus et du miel dedans. C’est tout !
15 à 20 gouttes d’huile essentielle de niaouli (Melaleuca Quinquenervia Vridiflora) et 5 à 5 gouttes d’huile essentielle de citron (Citrus Limonum).
Faire 2 à 3 fois par jour durant 5 à 10 minutes dans toutes les pièces à vivre de la maison.
20 cl de gel neutre ou de savon liquide 8 à 10 gouttes d’huile essentielle de ravintsara (Cinnamomum camphora CT 1,8 cineole ou Cinnamomum camphora cineoliferum).
Mélangez bien
Incorporez le tout dans l’eau du bain
Dans un bol, versez :
→ 8 à 10 gouttes d’huile essentielle de Bois de Hô (Cinamomum camphora CT linalol ou Cinamomum camphora linaloliferum)
→ 5 à 7 gouttes d’huile essentielle de thym à thujanol (thymus vulgaris thyjanoliferum)
→ 2 à 3 gouttes d’huile essentielle de tea-tree (Melaleuca alternifolia)
→ 1 cuillère à soupe d’huile végétale (amande douce, noyaux d’abricot)
Mélangez :
1 goutte d’huile essentielle de ravintsara (Cinnamomum camphora CT 1,8 cineole ou Cinnamomum camphora cineoliferum).
1 goutte d’huile essentielle de thym à thujanol (thymus vulgaris thyjanoliferum)
½ Cuillère à café d’huile de calendula
Les huiles essentielles ne sont pas inoffensives. Même en diffusion, ne sous-estimez jamais leur force. Ainsi, pour éviter d’irriter vos muqueuses particulièrement fragiles, ne diffusez jamais pures des huiles essentielles dermocaustiques.
Elles sont à éviter chez les jeunes enfants, les femmes enceintes et allaitantes.
D’autre part, avant utilisation, il est conseillé de faire un test au pli du coude avant utilisation.
Une réaction cutanée (brûlures, démangeaisons, picotements, rougeurs…) « brutale » surgit en général dans les 15 minutes à 2 heures qui suivent l’application, pour des réactions plus discrètes, elles peuvent survenir jusqu’à 48 heures après.
Après ces deux jours, vous pouvez considérer que tout devrait être OK.
Si vous avez un terrain allergique, réalisez ce test sur quatre jours consécutifs, et observez. Si aucune réaction cutanée, vous pouvez utiliser les huiles essentielles.
Au niveau émotionnel, les élixirs floraux dont les fleurs de Bach, la gemmothérapie peuvent apporter quelques solutions. Ne restez pas sans voix… Sans réponse… Ni sans voie.
Devenez acteur de votre bien-être et améliorez votre quotidien
au travers de techniques simples et adaptées